Publié par moulaaw le
Lucie Oriard
Dans quel sorte de jeu jouons-nous ?
Sommes-nous d’accord pour dire qu’une pièce de théâtre pour qu’elle soit belle, réussie et qu’elle nous plaise il faut qu’elle vibre la vie à travers ses différents acteurs/personnages ?
Eh bien, pour que notre vie soit belle, heureuse et qu’elle nous plaise, nous devons Être EnVie ! C’est à dire, incarner (Un, car né.é) notre rôle, le fameux « Je », il s’agit de jouer notre jeu dans ce monde.
Nous sommes tous munis de nos multiples facettes et nous jouons avec celles-ci, différents rôles dans différents actes, avec différents personnages qui font de même. Ceux-ci peuvent jouer à nos côtés le temps d’un acte ou durant toute la pièce…
Pour illustrer le message que je souhaite vous transmettre, et qui vous parlera ou pas, car nous sommes tous différents et c’est très bien comme ça. Je vais vous raconter un rêve en semi-conscience, il se peut qu’il paraisse décousu…
Une nuit, j‘ai fait un rêve dans lequel je demandais un conseil à quelqu’un, nous étions au milieu d’une route, à un croisement. D’un coup, nous nous rendons compte qu’un homme avec sa grosse voiture s’impatientait car un 2è homme avait du mal à passer avec la sienne. J‘ai donc dit à mon interlocuteur qu’on devrait se décaler pour faciliter le passage.
Mais soudain, les deux hommes se sont mis à se battre et l’un, qui représentait la loi, a enfoncé l’autre conducteur dans un caniveau et a tiré sur l’arrière de son pantalon pour se moquer et regarder ses fesses en riant.
En étant témoin de cette scène, j’ai pris peur, je ne comprenais pas ce qui se passait et je suis vite retournée dans ma voiture.
A l’instant où j’ai redémarré, je sentais une énième envie de faire pipi et je me disais consciemment et bizarrement, “Mais c’est vrai que, quand on n’arrive pas à dormir, on a souvent envie de faire pipi alors qu’on n’a pas bu. “.
A ce moment-là, j’ai conscientisé que j’avais bien réussi à m’endormir mais que ce dont faisait l’objet de mon rêve, ressemblait à un conflit de territoire et du positionnement du pouvoir. Comme s’il y avait une décision qui devait être prise d’un côté et que pour y accéder il fallait vivre une guerre d’égos avec l’un qui voulait absolument montrer qu’il était au pouvoir et que l’autre devait se soumettre.
Je me suis donc réveillée dans cette prise de conscience, entre mon esprit qui rêvait pour me faire passer un message, et mon corps qui me ramenait à ce qu’on aime appeler, le monde réel, la matière. J’ai de suite percuté, « c’est dingue comme notre subconscient bosse en permanence ! ».
Je ne savais pas depuis combien de temps je dormais, mais suffisamment pour que mon cerveau crée ce scénario, et si peu pour avoir l’impression que quelques minutes avant, j’étais encore à me dire « mais quand est-ce que je vais enfin dormir ?! ».
En décodage biologique, on apprend cela, que nous pouvons déclencher un symptôme, une maladie, à partir d’un rêve, car notre cerveau ne fait pas la différence entre le réel, le virtuel et le symbolique. Notons que dans le monde animal, uriner sert bien souvent à marquer son territoire…
Certains se reconnaîtront, lorsque l’on a du mal à trouver le sommeil, c’est que l’on cherche à résoudre un conflit intérieur, que l’on rumine une situation qui nous angoisse, nous stresse ou nous fait peur, comme par exemple, devoir prendre une décision importante.
Du coup, cette « chose » qui nous travaille et nous empêche de dormir, peut-être ressentie comme une perte de territoire ou une invasion sur notre territoire au sens large du terme.
En effet, le territoire, c’est aussi moi et les différentes places, et rôles, que j’occupe à différents niveaux dans ma vie. En tant qu’enfant, parent, conjoint, collègue, dans ma maison, chez mon/ma petit.e ami.e, au travail, etc. On se sent menacé dans notre territoire, quelqu’un pourrait ou voudrait prendre notre place, dans un rôle ou un endroit, et c’est souvent inconscient et tout à fait naturel et humain.
Ainsi, si nous acceptons de prendre de la hauteur sur les situations et les différentes rencontres que nous vivons, nous pourrions considérer qu’il ne s’agit que de mises en scène. L’idée de cette prise de hauteur étant d’apprendre à écouter nos ressentis qui en découlent, afin de trouver les réponses à nos fameux conflits intérieurs.
Lorsque nous accédons à ce nouveau point de vue, nous comprenons que nos réponses, nos solutions, se situent juste à l’intérieur de nous, de notre Être. C’est là, que nous pouvons accueillir ces événements autrement, sans les juger comme bons ou mauvais, et décider comment y ré-agir, afin que notre cerveau puisse recevoir des informations justes.
Sinon, s’il reçoit la menace, la peur, il va automatiquement nous basculer en position de self-defense, en mode survie comme on dit en décodage biologique. Et parfois, on commence par avoir mal à la tête, on a plus souvent envie de faire pipi, un mal de gorge apparaît soudainement, une rage de dents nous surprend, etc…
Les multiples actes de la grande pièce de théâtre dans laquelle nous jouons depuis notre naissance et qui en donne le sens, (n’Être qu’un Je et lui donner du sens = naît sens du Je), ne sont orchestrées que par la vie et le sens que nous lui accordons à chaque instant, car ceci est notre rôle.
Parfois, dans certains actes, lorsque nous perdons le rôle principal nous cherchons à reprendre le contrôle (le contre_rôle), à récupérer ce que nous estimons être notre territoire, notre place.
Il est possible, que nous ne soyons pas prêt, que nous ayons a du mal à accueillir un autre point de vue que celui auquel nous sommes habitué depuis si longtemps. Rassurez-vous, c’est bien normal, nous y sommes bien installé. Pourquoi changerions-nous après tout ?
Si c’est le cas, sachons bien une chose : c’est ok. Chacun a son libre arbitre et c’est en cela que nos vies, nos pièces de théâtre sont différentes. Que nous tenions à rester attaché à un rôle et que nous ne voulions pas toujours accepter certains personnages, c’est ok aussi, alors pas de jugement.
Simplement, comme tous les choix nous devons en prendre la responsabilité.
Vous accorderez donc également, d’autoriser ceux qui acceptent ne serait-ce que, d’essayer de se déplacer vers un nouveau point de vue, car il est possible, que ça puisse leur apporter du renouveau dans leur vie. Il est bien envisageable, qu’ils puissent jouer avec encore plus de joie leur rôle, leur “Je”, celui à 1001 facettes, tel le diamant que nous sommes tous.
Et ainsi, revisiter cette pièce de théâtre qui n’est autre que leur propre vie.
En décodage biologique, il est constaté que le fait de rester dans le déni de nos ressentis, de notre Être, et de refuser de chercher à comprendre et d’explorer ce que notre cerveau souhaite nous exprimer, nous dirige vers le fameux contre-rôle, le non soi en quelques sortes.
Ce qui est bien souvent dommageable car nous chercherons toujours par réflexe et mimétisme sociétal, la solution, le remède, à l’extérieur du soi.
En effet, plutôt que de garder notre pouvoir, nous nous en remettrons à d’autres, en pensant qu’ils sauront à notre place, ce qui sera le mieux pour nous. Ce qui va généralement nous enliser dans les faits, les événements, en les ressassant encore et encore, sans jamais écouter notre Être qui criera de plus en plus fort pour se faire entendre. De façon à ce que, toutes nos cellules s’en imprégneront et ne fonctionneront plus qu’à travers ces faits qui nous sembleront être la cause de tous nos maux et nos problèmes.
Nous éviterons de nous connecter à notre intérieur, où se trouve nos ressentis et nous nous inclinerons devant notre capacité à apprendre de nous même et à nous responsabiliser. Nous ne jouerons plus notre rôle, notre “Je”, mais nous passerons en mode automatique, avec une impression de pouvoir via l’égo, le « Moi Je », qui n’a rien à voir avec le “Je”, qui s’est incarné pour vivre tout simplement dans l’Être.
Vous l’aurez compris, comme dans mon rêve, celui qui incarnait le pouvoir, l’égo, ne voulait rien d’autre que l’idée, la représentation du pouvoir et soumettre le 2è. Il s’agit du paraître (par-être, être à travers le monde extérieur).
Ce qu’il est intéressant de retenir ici, c’est que s’intéresser aux ressentis, peut ouvrir une vision et une perception bien plus vaste de tout ce que nous vivons. Que nos ressentis comptent plus que les faits et qu’ils sont à l’origine de nos maux.
Nous ne sommes pas nos expériences, nous sommes les Êtres qui vivent dans ces expériences.
Et comment vivons nous ? Grâce au cœur.
Et d’où nos ressentis proviennent-ils ? De notre cœur.
Les situations ne sont rien d’autres que des situations. C’est pourquoi, plusieurs individus qui vivront le même événement, ne développeront pas les mêmes pathologies, symptômes, angoisses par la suite, car chacun ressent les choses différemment.
La TBSI, Thérapie Brève Self Inductive, et le décodage biologique des maladies, malaises, symptômes, se rejoignent merveilleusement.
Pourquoi ?
Car dans la méthode de la TBSI, comme dans la recherche en décodage biologique, ce qui compte pour permettre à l’individu de dépasser son mal-être, ce sont ses RESSENTIS. Tout ce qui se passe à l’intérieur, fait que cet individu-ci est unique, que sa souffrance est unique et qu’il doit être considéré comme tel.
Même si nous vivons tous, grâce aux mêmes organes qui ont les mêmes fonctions pour tous les humains, notre cœur bat, nos poumons nous permettent de respirer, etc. La différence se situe dans ce que captera notre cerveau au moment où il se passe tel fait et que nous ressentirons tels émotions, tels sentiments.
Une fois que l’on a accueilli ce point de vue de l’Être et de sa vie, alors, nous sommes prêt pour vivre la meilleure des pièces de théâtre qui nous soit donnée de jouer.
Conclusion, ne cherchons pas à contrôler nos émotions et nos sentiments car c’est peine perdue ! Au contraire, portons-leur toute notre attention.
Exprimons-les (l’ex-pression permet de faire sortir la pression), d’une manière qui nous conviendra le mieux, sans nuire aux différents protagonistes de notre belle pièce de théâtre. Puis, voyons comment ils influent sur notre présent, qui n’est autre que notre cadeau, celui que nous déballons à chaque instant !
Soyons EnVie, et vibrons de tout notre Être, afin de nous offrir la plus belle vie que notre âme nous ait offerte !
NB : les rajouts entre parenthèses sont en lien avec ma passion pour le langage des oiseaux que je vous invite à découvrir ici.